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18/05/12

Yousry Nasrallah refuse que son film soit diffusé en Israël

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Le Monde, 17.05.2012 à 16h56 • Mis à jour le 17.05.2012 à 18h19

Le réalisateur égyptien, en compétition à Cannes , a précisé jeudi qu’il ne voulait pas que le film soit vendu à Israël, estimant que ce pays n’est « pas un allié » de la révolution égyptienne.
Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection de son film au Palais des festivals, il a déclaré : « Je ne sais pas du tout si le film a été vendu à Israël mais si vous voulez connaître mon avis, non, je ne veux pas qu’il soit vendu à Israël. Pas tant que les Israéliens occupent encore les territoires palestiniens ».
« De merveilleux réalisateurs israéliens sont mes amis, Avi Mograbi par exemple ou Amos Gitaï », a-t-il ajouté. « Ce n’est moi qui décide si les films sont vendus ou pas en Israël. De tout façon, ils sont montrés là-bas ». Mais de conclure : « Je ne pense pas qu’au moment où les Egyptiens sont encore en train d’essayer de franchir la première étape vers une libération vis-à-vis de leur propre régime, de l’oppression et d’une gouvernance militaire, Israël soit un allié pour cette libération ».
Après la bataille, l’un des 22 longs-métrages en lice pour la Palme d’Or, suit l’un des cavaliers des pyramides au Caire qui, privés de touristes et donc de moyens de subsistance pendant la révolution égyptienne en 2011, fondirent sur la place Tahrir pour charger les insurgés. L’un d’eux, humilié et en quête d’une dignité retrouvée, croise une militante de la révolution, urbaine, laïque et émancipée, à l’opposé de son univers. (avec AFP.)