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CAF DOIT CESSER SA COMPLICITÉ AVEC LA COLONISATION ISRAELIENNE

Pourquoi cette campagne ?

CAF est une entreprise espagnole (du Pays Basque) de fabrication de trains et de tramways. En 2019, elle a répondu favorablement à l’appel d’offre pour l’extension du tramway de Jérusalem qui relie la ville aux colonies de Jérusalem-Est illégalement occupée.

Elle participe donc au crime de colonisation selon le traité de Rome et la Cour pénale internationale et doit être dénoncée comme telle.

Nous demandons entre autres aux collectivités locales en France de ne pas passer de contrat avec cette entreprise tant qu’elle est complice avec la colonisation israélienne.


Avant CAF, les entreprises françaises Alstom et Veolia avaient participé à la construction des premières lignes de tramway à Jérusalem. Une pression internationale avait fait perdre d’immenses contrats à ces deux entreprises, et Veolia s’est complètement retirée des transports en commun en Israël. Malheureusement, Alstom continue certains projets, même si elle ne participe pas à l’extension du tramway de Jérusalem.

Ce qui a été réussi avec Alstom et Veolia peut l’être avec CAF: 

CAF devient donc la nouvelle cible de la campagne internationale.

Rejoignez les campagnes dans votre ville, surtout si votre ville a des contrats avec CAF ou s’apprête à lancer des appels d’offre pour du nouveau matériel roulant : IL NE FAUT PAS QUE CAF EMPORTE CES MARCHÉS

  •  

    Que CAF se retire du projet du tramway de Jérusalem.

     

  • ● Que toute entreprise se retire du projet du tramway de Jérusalem.
    ● Que ce tramway soit dénoncé comme illégal par la communauté internationale
    ● Que CAF soit ajoutée à la liste des entreprises dénoncées par l’ONU comme complices de la colonisation
    Jérusalem est une ville importante symboliquement : sainte pour les trois religions qui y sont présentes, la communauté internationale a d’abord souhaité qu’elle reste une ville internationale.
    Suite à l’occupation de la partie ouest de la ville par les troupes de l’armée juive, Jérusalem Ouest est devenue partie reconnue de l’État israélien en 1948. Toutefois, la communauté internationale a toujours refusé de considérer que Jérusalem était la capitale de l’État, et les ambassades de tous les pays demeuraient à Tel Aviv.
    Suite à la guerre de 1967, l’État israélien occupe également la vieille ville de Jérusalem ainsi que la partie Est de la ville. Cette occupation militaire est, par essence, temporaire, et ces territoires ne sont pas reconnus comme faisant partie de l’État israélien. Au contraire, les Palestiniens de Jérusalem Est sont considérés comme des Palestiniens des territoires occupés, au même titre que ceux de Gaza, du reste de la Cisjordanie et du Golan. La différence de traitement des habitants de ces territoires s’apparente à un apartheid de la pire espèce.
    En 1980, l’État israélien annexe Jérusalem Est, mais cette annexion a toujours été considérée comme illégale selon le droit international. Depuis, il y a construit des villes, des colonies réservées aux citoyens juifs, illégales en droit international. Les frontières de ce territoire occupé sont sans cesse repoussées par l’occupant, colonisant toujours plus de territoires palestiniens, et construisant des infrastructures cherchant à rendre ce vol de terres irréversibles. C’est dans ce contexte que la construction d’un tramway reliant l’Ouest et l’Est, et plus spécialement les colonies juives de la partie palestinienne de la ville, participe activement à la colonisation israélienne des terres palestiniennes, et aux discriminations des Palestinien.nes.

  • En 2019, CAF a été choisie avec l’entreprise israélienne Shapir, pour l’extension du tramway de Jérusalem qui relie la ville aux colonies de Jérusalem-Est illégalement occupée. Shapir est une entreprise qui était déjà pointée du doigt par l’ONU pour sa complicité avec la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Dès l’appel d’offre, la campagne contre la participation de CAF avait commencé en Espagne, y compris au sein des syndicats de l’entreprise elle-même.

    Cette campagne appelée par le Boycott National Committee palestinien, et suivie au Pays Basque par 70 associations, plusieurs Maires de villes basques, et au sein même de l’assemblée générale annuelle de CAF en 2020.

    En 2020, la campagne s’étend d’abord à l’Espagne avec une centaine de personnalités qui rejoignent l’appel, mais aussi à l’Angleterre avec un appel d’offre pour le nouveau train, le HS2, où CAF est candidate, et à la Norvège où 8 syndicats protestent contre l’octroi d’un contrat à CAF de nouveaux tramways à Oslo.

    CAF est désormais une cible prioritaire du BNC, régulièrement dénoncée lors d’événements annuels comme le 29 novembre, « Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien », ou le 30 mars, « Journée de la terre », y compris en France.

    En France, la même coalition qui avait fait plier Veolia est active sur le dossier de CAF.

    En février 2021, une trentaine d’organisations et syndicats du monde entier (dont la France) lance un appel à l’ONU pour faire ajouter CAF à la liste des entreprises complices de la colonisation israélienne.

    Le mot clé international est #CAFGetOffIsraelsApartheidTrain

    Mais aussi #BoycottCAF

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CAF vit de contrats octroyés dans la grande majorité des cas par des collectivités locales, avec de l’argent public !

Vous avez le droit d’exiger que votre argent ne finance pas la colonisation.

Renseignez-vous si vos villes s’apprêtent à construire une nouvelle ligne de train ou de tramway, ou à renouveler du matériel roulant.

Renseignez-vous sur le processus : Qui décide ? Quand ? Prévenez votre comité BDS local pour qu’une campagne s’organise. Il faut faire pression sur les décideurs, mais avant cela il faut les informer, et informer le grand public.

 

Renseignez-vous sur les journées nationales d’action, de manifestation et d’information, et participez-y.

 

Si vous avez besoin de plus de renseignements ou d’intervenants pour des conférences, contactez-nous.