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07/10/25

La flotille du génocide ne doit pas être accueillie dans nos ports, elle doit être sanctionnée

APPEL #1
Nous apprenons ce jour que le navire ZIM NEW ZEALAND, parti le 4 octobre dernier du port israélien de Haïfa, se dirige vers le port de Fos-sur-Mer. Ce navire fait partie de la flotte de l’entreprise ZIM, partie prenante des crimes israéliens. Nous le répétons, la France doit cesser de faciliter le maintien de l’occupation illégale israélienne du territoire palestinien, le système d’apartheid israélien à l’encontre du peuple palestinien, et la logistique du génocide en cours contre 2,3 millions de Palestinien·nes. Il est plus que temps que la France interdise l’entrée de ses ports à ZIM et mette en place des sanctions contre Israël !

Le ZIM NEW ZEALAND, parti de Haïfa le 4 octobre dernier, prévoit d’accoster à Fos-sur-Mer le 8 octobre prochain à 23h. Ce container ship ne doit pas bénéficier des services du port.

Qui est ZIM ?

L’entreprise ZIM est fondée en 1945 par l’Agence juive, la Fédération syndicale Histadrout et la Ligue maritime israélienne. Elle fournit depuis sa création aux milices sionistes puis au régime israélien le matériel permettant la mise en œuvre du nettoyage ethnique, l’occupation illégale, le système d’apartheid et aujourd’hui le génocide en Palestine.

Conscient·es du rôle joué par ZIM dans les violations du droit international, les travailleur·ses des ports de Gênes, de Livourne se sont récemment mobilisé·es pour empêcher le chargement et déchargement des cargos de l’entreprise ZIM. La Turquie a tout simplement interdit l’accès à tous ses ports, à ces navires, maillon indispensable de la chaine logistique du régime israélien d’occupation illégale, d’apartheid et de génocide, suivant ainsi la décision de la Malaisie en décembre 2023.

Nous renouvelons l’expression de notre pleine solidarité avec les travailleur·ses des ports qui se mobilisent face à ces transferts illégaux. 

Nous rejoignons la déclaration solennelle de la Fédération Nationale des Ports et Docks du 3 octobre, pour l’arrêt de la militarisation des ports et pour agir pour la paix. Ainsi que les déclarations des syndicats italiens des dockers.

Les Palestinien·nes sont confronté·es au nettoyage ethnique, au déplacement forcé, au pillage de leurs ressources naturelles, à une occupation militaire illégale, à l’apartheid et au génocide. Les syndicats palestiniens ont lancé un appel à mettre fin à toute forme de complicité comme signe de solidarité significative avec le peuple palestinien :

« Faites pression sur vos gouvernements pour qu’ils respectent leurs obligations légales suite aux décisions de la CIJ de 2024 », comme l’ont déclaré les expert·es en matière de droits humains des Nations unies, en imposant au minimum « un embargo total sur les armes à destination d’Israël, en mettant fin à tous les accords, importations, exportations et transferts d’armes, y compris les biens à double usage qui pourraient être utilisés contre la population palestinienne sous occupation », ainsi qu’en annulant ou en suspendant « les relations économiques, les accords commerciaux et les relations universitaires avec Israël qui pourraient contribuer à sa présence illégale et à son régime d’apartheid dans le territoire palestinien occupé ».

Le blocage des navires israéliens ZIM, partenaires-clés dans le soutien logistique au régime génocidaire, d’occupation illégale et d’apartheid israélien, est un enjeu stratégique.

Nous ne tolérons pas le fait que nos ports et autres infrastructures facilitent le travail d’entreprises impliquées dans le transfert de matériel et de soutien logistique qui alimente l’occupation illégale israélienne du territoire palestinien, son système d’apartheid et le génocide en cours dans la bande de Gaza. 

Alors que les Palestinien·nes de Gaza témoignent quotidiennement d’une intensification du génocide et du sentiment de vivre leurs dernières heures depuis 2 ans, que l’annexion illégale de terres palestiniennes par les colons israéliens s’intensifie, et qu’Israël est devenu une menace à la sécurité et la paix mondiale, il est grand temps que la France et le gouvernement français, mettent fin à leur complicité et agissent en tenant enfin compte des obligations morales et légales de la France.

NOUS APPELONS À INTERDIRE NOS PORTS À ZIM ET AUX NAVIRES NAVIGUANT EN SON NOM.