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15/10/25

Boycott sportif : les athlètes pour la Palestine

Malgré la complicité des grandes institutions internationales comme la FIFA, l’UCI, la FIBA ou encore l’UEFA avec l’apartheid génocidaire israélien, des athlètes et des équipes sportives refusent le blanchiment des crimes d’Israël par le sport.

Alors que le plan génocidaire Trump-Netanyahu se met en place, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a assisté au « sommet de la paix » de Trump en Égypte. Belle illustration de la récupération du sport et des événements sportifs internationaux à des fins politiques. Le sport est politique, la participation d’Israël à des événements sportifs l’est tout autant.

Avec la Campagne de Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI), membre du Comité National Palestinien BDS (BNC), nous dénonçons toutes les instrumentalisations du sport en France et ailleurs qui visent à légitimer le régime d’apartheid israélien et à blanchir ses crimes de guerre. Israël doit être sanctionné et écarté de toutes les compétitions sportives internationales, au même titre que la Russie. Le 2 poids 2 mesures, ça suffit.

Face à la complicité et à l’inaction des instances sportives internationales et des gouvernements, la pression populaire s’accentue, notamment à destination des athlètes et des équipes sportives. Les diverses interpellations et manifestations portent leurs fruits : nombreux sont les athlètes de conscience et les professionnel·les du sport qui refusent de se rendre complices de l’État génocidaire israélien, et des équipes refusent de prendre part à des événements auxquels Israël participe.

De nombreuses initiatives voient le jour partout dans le monde. En voici quelques-unes à titre d’exemple :

Les mobilisations populaires et des professionnel·les du sport débouchent sur des victoires BDS :

  • L’équipe cycliste israélienne Israel Premier Tech a été écartée du Tour de l’Émilie-Italie, elle s’est déclarée forfait pour 3 compétitions programmées en Italie (la coupe Bernocchi le 6 octobre à Legnano, le circuit des Trois Vallées à Varèse le lendemain, et le Gran Piemonte dans cette région du nord du pays le 9 octobre), sous la pression populaire, elle a changé de nom et a retiré tout sigle et logo portant le nom « Israël » sur les maillots des coureurs dont certains ont déclaré ne plus vouloir participer à cette équipe
  • Le cycliste italien Alessandro de Marchi ne signera plus de contrat avec Israël
  • Le footballeur norvégien de haut niveau Ole Sæter refuse une offre du Maccabi Haïfa
  • Des équipes ont refusé de participer au blanchiment d’Israël lors de la coupe du monde de beach soccer
  • Le club sicilien de basket Trapani Shark refuse de disputer un match contre une équipe israélienne
  • Le club de basket de Barcelone a refusé d’autoriser l’équipe israélienne Hapoel Jérusalem à s’entraîner dans son stade avant le match contre le club catalan Manresa
  • La Fédération de basket de Jordanie refuse de jouer contre les équipes israéliennes
  • Le club de basket LDLC présidé par Tony Parker a annulé sa participation à un tournoi en Israël
  • Le judoka tadjik Nurali Emomali a refusé de serrer la main au représentant officiel du régime d’apartheid génocidaire d’Israël aux JO 2024
  • Les sponsors de la Fédération israélienne de football se sont tous retirés un à un (Puma, Adidas, Erreà). Reebok doit faire de même maintenant

À Gaza, l’apartheid génocidaire israélien a assassiné plus de 800 athlètes et endommagé ou détruit 288 installations sportives. Dans ce contexte le sport ne doit pas être utilisé pour blanchir les atrocités commises par Israël. #BanIsrael partout.