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12/11/25

Sixième appel : nos ports ne doivent pas accueillir des facilitateurs du génocide

Appel #6
L’armateur ZIM revient de nouveau en France et profite impuni, des services de nos ports, comme s’il n’était pas un criminel et puissant contributeur au génocide à Gaza en Palestine.

Nous dénonçons l’arrivée du navire ZIM América au port du Havre le 9 novembre et du navire ZIM MedKon Perla prévu le 12 novembre au port de Fos-sur-Mer.

Le génocide en cours pointe du doigt les complicités criminelles qui le facilitent. ZIM est un opérateur criminel, d’ores et déjà poursuivi par un groupe d’ONG mondiales. Sans l’implication d’opérateurs tels que ZIM et sans les services portuaires opérés par les États, le génocide serait désarmé.

En continuant à transférer des armes vers Israël et en continuant d’accueillir des supposés criminel·les de guerre recherché·es par la Cour Pénale Internationale, les pays signataires des conventions internationales tels que la France, ont failli à leur obligation de prévenir et de tout mettre en oeuvre pour que le génocide en cours, le désastre que nous constatons depuis plus de 2 ans, n’ait pas lieu.

Il s’agit d’une responsabilité collective et d’une complicité manifeste constatées par de multiples rapports d’observateur·rices internationaux, de rapporteurs des droits humains et d’ ONG.

Les dockers, dont les possibilités d’action sont limitées, de par l’aval des dirigeant·es syndicaux dont ils ont besoin pour agir, savent qu’accueillir ZIM dans leur port, est une forme de facilitation et de blanchiment d’un partenaire incontournable de l’armée israélienne.

Nous saluons de nouveau les dockers et dirigeant·es syndicaux italien·nes qui déterminé·es, comme à Livourne,  agissent comme un seul corps et disent NON à ZIM. Uni·es, ils se dressent contre ZIM. Nous saluons l’appel à la grève générale par l’USB le 28 novembre.

Le génocide continue. Le supposé cessez-le-feu a été violé de nombreuses fois par Israël, plus 200 morts à Gaza sont recensés depuis la signature. Les aides humanitaires et médicales rentrent au compte-goutte contrairement à ce qui a été stipulé dans les clauses du cessez-le-feu. L’annexion illégale de terres palestiniennes par les colons israéliens s’intensifie avec une politique de fabrication de nouveau peuplement des colons et l’armée israélienne continuent à tuer les civiles palestiniens en Cisjordanie. 256 journalistes couvrant ce qui se passe en Palestine ont été les cibles des bombes et snipers israéliens. Le système d’apartheid demeure, et Israël, impuni, décrète des lois pour pouvoir exterminer littéralement les prisonnier·es palestinien·nes. Aussi, dès le 8 octobre 2023 beaucoup de Palestinien·nes travaillant en Israël ont été licencié·es.

Israël continue de piétiner les droits humains et le droit international grâce à l’impunité absolue octroyée par les États complices. Israël est une menace avérée à la sécurité et à la paix mondiale.

La flotte du génocide ne doit pas être accueillie dans nos ports, elle doit être sanctionnée.

Nous demandons l’application du droit : la suspension des licences de ventes des armes à Israël, le refus d’accès à nos ports aux navires qui approvisionnent le génocide en cours. 

Nous exigeons la rupture immédiate de tout lien avec ZIM.

Il est grand temps que la France et le gouvernement français, mettent fin à leur complicité et agissent en tenant enfin compte de leurs obligations morales et légales.

NOUS APPELONS À INTERDIRE NOS PORTS À ZIM ET AUX NAVIRES NAVIGUANT EN SON NOM.

NOUS APPELONS À UN EMBARGO MILITAIRE AVEC ISRAËL.

#StopGenocideFleet #NoHarbourForGenocide #EmbargoMilitaire