#Appel9
La Campagne BDS France dénonce avec force et détermination la complicité du gouvernement français qui continue à accueillir dans nos ports des transferts de matériel génocidaire. Cette connivence place la France dans une situation dont il lui sera difficile de sortir la tête haute.
Cette semaine, deux navires de la flotte de l’entreprise israélienne de transports ZIM font de nouveau étape dans plusieurs ports européens, dont les ports du Havre et de Fos-sur-Mer en France. Alors que le ZIM Vietnam faisait escale ce lundi 1er décembre au Havre, le ZIM New Zealand s’apprête à passer par le port de Fos-sur-Mer mercredi 3 décembre.
Rappelons que ZIM joue un rôle central dans l’économie israélienne et la logistique qui permet à Israël de poursuivre sa politique d’apartheid, d’occupation illégale et de colonisation de la Palestine ainsi que de poursuivre le génocide, toujours en cours comme le rappelle Amnesty International France le 27 novembre dernier avec la parution d’un nouveau rapport : « Malgré le cessez-le-feu, le génocide à Gaza continue »1. Or, dès janvier 2024, la Cour internationale de justice a exigé des États parties de tout faire pour prévenir le génocide à Gaza et donc de cesser toute forme de soutien aux crimes commis par Israël.
Face à cette complicité continue de la France dans le cadre de la facilitation logistique des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par Israël en Palestine, et dans le cadre de notre campagne internationale visant la « flotte du génocide », nous renouvelons notre appel à interdire l’accès aux ports et services portuaires à l’entreprise ZIM. Nos organisations appellent la France à respecter ses obligations au regard des traités et conventions de droit international qu’elle a ratifiés.
La Campagne BDS France réitère donc son appel à :
INTERDIRE NOS PORTS À ZIM ET À L’ENSEMBLE DE NAVIRES DE LA FLOTTE GÉNOCIDAIRE
METTRE EN PLACE UN EMBARGO MILITAIRE TOTAL ET IMMÉDIAT AVEC ISRAËL
METTRE EN PLACE UN ENSEMBLE DE SANCTIONS ÉCONOMIQUES ET DIPLOMATIQUES
#StopGenocideFleet #NoHarbourForGenocide #EmbargoMilitaire