Face aux complices du génocide, c’est une victoire qui démontre que le travail d’investigation et de mobilisation fonctionne !
Le 23 octobre dernier, nous alertions sur une livraison par avion de matériel de guerre produit par l’entreprise française Sermat à Israël, en totale violation de l’article 6 du Traité sur le commerce des armes des Nations unies ratifié par la France. Il s’agissait de pièces détachées d’avions de combat israéliens destinés à l’entreprise d’armement israélienne Elbit Systems, l’un des principaux fournisseurs de l’armée israélienne. Un peu plus tôt, le 17 octobre, le media d’investigation Disclose révélait que Sermat avait déjà, à plusieurs reprises et en plein génocide, livré à Elbit Systems plusieurs composants pour drones et notamment pour drones Hermes 900, auxquels l’armée israélienne a massivement recours à Gaza.
Disclose nous apprend cette semaine que le 21 octobre, quelques jours après la publication de son enquête, des agents des douanes se sont rendus au siège de la société Sermat à Nanterre (92) pour une inspection surprise des contrats passés entre Sermat et Elbit Systems. La direction générale de l’armement (DGA), rattachée au ministère des Armées, a ensuite notifié à l’entreprise l’interdiction de livrer ses composants à Israël.
Face aux complices du génocide, c’est une victoire qui démontre que le travail d’investigation et de mobilisation fonctionne !
La campagne BDS France salue la mobilisation des syndicats de l’aérien et des douanes et appelle à poursuivre la lutte contre ce commerce de la mort. Elle réitère ses revendications : la mise en place immédiate d’un embargo total sur les ventes et transferts de matériel militaire et d’énergie vers Israël, et la fin de toute forme de complicité de la France avec le régime israélien de colonialisme, d’occupation, d’apartheid et de génocide en Palestine.
