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13/03/12

Clôture de la 8ème semaine Internationale contre l’apartheid israélien de BDS France Sud (2-10/03/2012) par une action de boycott contre Mehadrin

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Avignon, Nîmes, Montpellier et Perpignan, 6 projections-débats, stands sur la voie publique, deux actions boycott Mehadrin, plus de 300 personnes ont participé à la semaine contre l’apartheid israélien.

Stand BDSFrance 34, Place de la Comédie Montpellier

Trois documentaires vidéo et deux réalisateur-trice sont venus apporter des éléments à charge pour dévoiler les modalités de mise en place et la nature du régime d’apartheid : « La mécanique de l’orange » (Eyal Sivan), Journal d’une orange, aller simple »  (Jacqueline Gesta) et « La terre parle arabe » (Maryse Gargour qui en raison d’une jambe plâtrée n’a malheureusement pas pu se déplacer).Pierre Stambul, co-président de l’UJFP a animé les deux projections- débat de « La terre parle Arabe ».
La semaine a été clôturée par une action de boycott à Montpellier dans un géant Casino puisqu’il n’y avait aucun (!) produit Mehadrin dans le Carrefour ciblé initialement.

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Les enjeux politiques de la « semaine BDS France -Sud »
L’objectif principal de cette semaine était l’information. Faire comprendre  en quoi Israël est un régime d’apartheid à l’égard des palestiniens et de tous les palestiniens. Les événements abordés par les trois documentaires choisis ne se déroulent pas dans les colonies d’après 1967 (Cisjordanie et Bande de Gaza) mais en Israël et traitent spécifiquement de la question des palestiniens de 48 et des réfugiés de l’intérieur comme de l’extérieur. Le Tribunal Russel pour la Palestine a confirmé le contenu de l’appel BDS de 2005 des Palestiniens. En rappelant que le régime d’apartheid s’applique aux trois composantes du Peuple Palestinien, où qu’il se trouve : colonisé, Palestiniens de 48 et Réfugiés, le TRP remet en scène, aux côtes des palestiniens de Cisjordanie et Gaza la nécessaire solidarité à l’égard des Palestiniens de 48 et les réfugiés « oubliés » par les accords d’Oslo et le prétendu « processus de Paix ».
Nous espérons que cette semaine aura permis aux militants, aux sympathisants et au public intéressé de saisir le triple enjeu de la question de l’apartheid :
– A travers la gravité de l’oppression barbare des Palestiniens, prendre la mesure de l’écart entre ceux qui continuent d’affirmer cyniquement qu’Israël est une démocratie (!) et la réalité d’un système d’apartheid, qualifié par l’ONU de crime contre l’humanité. Du temps de l’apartheid en Afrique du Sud, ils étaient nombreux aussi à nier l’apartheid…
– Comprendre que l’essence de ce régime d’apartheid tient à l’idéologie coloniale sioniste et que tant qu’existera un « état juif »  fondé sur des bases raciste et d’apartheid aucune paix n’est envisageable sans justice et égalité et que le mouvement de solidarité ne saurait entretenir de telle illusions mystificatrices.
– Faire en sorte que, grâce à la question de l’apartheid qui touche les trois composantes du peuple Palestinien,  le mouvement de solidarité en France travaille  effectivement par ses analyses et ses actions, à la construction de l’unité du peuple Palestinien. Il ne saurait y avoir d’autodétermination du peuple Palestinien sans la satisfaction des droits fondamentaux des trois composantes du peuple Palestinien. La solidarité est engagée en ces termes :

(…) « Ces mesures punitives non-violentes (BDS ndr) devraient être maintenues jusqu’à ce qu’Israel honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international en :

• 1. Mettant fin à son occupation et à sa colonisation de toutes les terres Arabes et en démantelant le Mur

• 2. Reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens Arabo-Palestiniens d’Israel à une égalité absolue; (et)

• 3. Respectant, protégeant et favorisant les droits des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et propriétés comme stipulé dans la résolution 194 de l’ONU »

(extraits de l’appel BDS Palestinien de 2005)
BDS France SUD.