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24/04/23

Moody’s revoit à la baisse les perspectives de crédit d’Israël. N’est-il pas temps de désinvestir?

Date d'origine : 21/04/2023
Auteur : Palestinian BDS National Committee (BNC)
Traduit par : AGP pour BDS France

#ShutDownNation

Moody’s a finalement abaissé la note de crédit du régime d’apartheid israélien de « positive » à « stable » en raison de la reconnaissance par l’agence d’une « détérioration de la gouvernance d’Israël » et d’un « affaiblissement de la force institutionnelle et de la prévisibilité de la politique« .

Moody’s a averti que la note de crédit d’Israël pourrait être soumise à une « pression à la baisse » si la crise politique et judiciaire actuelle se prolongeait, ce qui aggraverait la tendance actuelle à la disparition des entrées de capitaux dans l’important secteur de la haute technologie et à la délocalisation d’entreprises israéliennes à l’étranger.

« Les investissements en Israël ont presque disparu ces derniers mois en raison du manque d’appétit des investisseurs étrangers [et israéliens] pour les investissements », selon des experts israéliens confirmés.

La fuite des capitaux d’Israël, en particulier dans le secteur de la haute technologie, a fortement augmenté, des milliards de dollars ayant déjà été retirés des banques israéliennes et transférés à l’étranger. Riskified, par exemple, retire 500 millions de dollars et investit dans un nouveau centre de R&D au Portugal, craignant « un ralentissement économique significatif et prolongé en Israël ».

L’économiste en chef d’Israël, Shira Greenberg, a estimé qu’une réduction de la cote de crédit, comme l’a averti Moody’s hier, éliminerait la moitié de la croissance du PIB d’Israël au cours des cinq prochaines années.

Depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, les investisseurs sur le marché boursier israélien ont perdu plus de 25 milliards de dollars. L’ancien président du Conseil économique national d’Israël, le professeur Eugene Kandel, a prédit deux scénarios pour l’économie israélienne : « une crise cardiaque ou un cancer ».

Les récentes révélations sur l’engagement idéologique en faveur du sionisme et d’Israël qui a motivé des investissements majeurs dans les entreprises de haute technologie, les banques et même les sociétés militaires du pays confirment l’analyse des défenseurs des droits de l’homme.

Responsabilité sociale, droits de l’homme et idéologie mis à part, de nombreux investisseurs commencent enfin à voir la réalité en face. L’apartheid israélien devient de plus en plus une #ShutDownNation.

Ne serait-il pas temps de désinvestir ?