Menu
18/03/18

Montpellier : nouvelles manifestations de soutien populaire pour le boycott du spectacle soutenu par Israël.

Les passants-tes applaudissent l’action BDS face à la police qui a tenté de « virer » le stand.(Voir vidéo en fin d’article )

Samedi 17 mars, à trois jours du rassemblement de protestation contre le spectacle « We love arabs » programmé au théâtre Jean Vilar, la Campagne BDS France Montpellier qui appelle au boycott de ce spectacle était place de la Comédie pour en informer les Montpelliérains et Montpelliéraines. La police municipale venue chasser les militants a dû y renoncer en raison de la mobilisation spontanée des passants-tes.

LE THÉÂTRE MUNICIPAL S’OBSTINE À DÉROULER LE TAPIS ROUGE À L’ÉTAT D’APARTHEID ISRAÉLIEN

Dans la suite des nombreuses initiatives d’information auprès des habitants-tes du quartier de La Paillade, les militants-tes de BDS France avait planté le samedi 17 mars leur chapiteau et leur stand place de la comédie pour diffuser un tract d’appel au rassemblement du 20 mars devant le théâtre Jean Vilar.

IMG_1456

Samedi 17 mars 2018, chapiteau BDS France Montpellier, Place de la comédie

En effet, malgré le rejet massif par les habitants et les commerçants du quartier de ce spectacle, le théâtre municipal Jean Vilar s’obstine à dérouler le tapis rouge à « We love arabs »  soutenu officiellement par le ministère de la culture israélien. Ce qui revient à accueillir à bras ouvert l’État d’apartheid israélien. Cette faute politique est perçue comme une véritable provocation. En effet la majorité de la population issue de l’immigration coloniale est très sensibilisée à la lutte du peuple Palestinien qui est fondamentalement une lutte anticoloniale.

UNE FORME ORIGINALE ET CRÉATIVE DE REMISE DE PÉTITION

Le directeur qui prône « l’ouverture » et le « dialogue » avec Israël a refusé, malgré nos demandes réitérées, de nous rencontrer ! Puisque de lui nous ne voyons que le mur de verre de l’entrée du théâtre, nous avons remis les pétitions au mur de verre de l’entrée du théâtre.

 

LA POPULATION DÉFEND LE BDS FACE À LA POLICE MUNICIPALE

HALLES DE LA PAILLADE, 10 mars

La mobilisation populaire contre ce spectacle est palpable dans le quartier de la paillade. Plus de 500 signatures papier ont été recueillies auprès des commerçants et sur les marchés de La Paillade. Partout les militants BDS rencontrent un soutien chaleureux et des encouragements pour leurs actions. Samedi 10 mars ils ont pu mesurer ce soutien. La police municipale a dû renoncer à chasser les militants BDS et les empêcher de parler dans les Halles. Par des huées, des applaudissements et des interpellation les habitants–tes du quartier ont protégé les militants et contraint la police à partir.  Voir la vidéo «  On ne nous empêchera pas de dire la vérité sur Israël » : https://bdsf34.wordpress.com/2018/03/11/on-ne-nous-empechera-pas-de-montrer-le-vrai-visage-disrael/

 

PLACE DE LA COMÉDIE, 17 mars

Ce soutien s’est exprimé une nouvelle fois samedi 17 mars place de la comédie. Installés-ées depuis 14h45 sans que la police dont les véhicules sillonnent régulièrement la place n’intervienne, les militants-tes BDS tenaient leur stand, diffusaient le tract et faisaient signer les pétitions.

IMG_1445.jpg

Samedi 17 mars 2018- Chapiteau BDS France Montpellier, Place de la Comédie

Vers 17h quelques policiers municipaux sont venus  leur demander s’ils avaient une autorisation. Il leur a été répondu que la Mairie refusait systématiquement les autorisations pour tout ce qui concernait la Palestine. Que 4 associations différentes s’étaient vu refuser 6 demandes d’autorisation consécutives de stand en solidarité à la Palestine place de la Comédie. Que face à ce refus systématique constituant un abus de pouvoir et une atteinte flagrante à la liberté d’expression, la désobéissance civile était la seule réponse possible, d’où notre présence. Comme nous étions là depuis deux heures quinze nous avons dit que nous partirions à 17h20 et ce premier groupe de policiers municipaux est parti en promettant de revenir à 17h20 vérifier que nous tenions parole.

Moins de cinq minutes plus tard ils reviennent, plus nombreux et avec un supérieur qui très agressivement nous intime l’ordre de plier le chapiteau et quitter les lieux. Il nous dresse un PV que nous refusons de signer et comme il fait mine de pousser les militants jusqu’au chapiteau, ceux-ci en appellent aux passants-tes qui immédiatement s’arrêtent et expriment leur soutien face aux menaces de la police. Celle-ci est contrainte de se mettre sur le côté et de nous laisser continuer. A 17h20 –comme nous l’avions annoncé – c’est nous qui interrompons notre intervention place de la Comédie, en promettant de revenir (sous les applaudissements des passants-tes.)